jeudi 7 mai 2015

Tant de beaux souvenirs !

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J’ai voulu ce matin te rapporter des roses ;
Mais j’en avais tant pris dans mes ceintures closes
Que les noeuds trop serrés n’ont pu les contenir.

Les noeuds ont éclaté. Les roses envolées
Dans le vent, à la mer s’en sont toutes allées.
Elles ont suivi l’eau pour ne plus revenir ;

La vague en a paru rouge et comme enflammée.
Ce soir, ma robe encore en est tout embaumée…
Respires-en sur moi l’odorant souvenir.

Marcelline Desbordes-Valmore dans “Les roses de Saadi”

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A Venise, les roses sont avant tout sur les murs et les façades.

Ici, une salumeria, une charcuterie,

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Et là, le Rialto au bord du Canal Grande.

Peut-être y dort-on

dans des draps rose tout embaumés …

 

 

jeudi 30 avril 2015

Ah, Denise et sa lagune !

Mais, mais, voici le mois de mai et je n’ai pas de billet de prêt !

En plus, ma Libellule fait des caprices. - Comment ça ?! - Elle n’accepte pas les commentaires. - Hein ?!! - Elle refuse d’ouvrir les contenus des billets. - Rôh ! - Elle ne veut même plus “prévisualiser” ce que j’écris avant de le publier. C’est pas vrai !!! - Bon, ce n’est peut-être qu’une désagréable affaire de quelques jours, mais je ne peux pas promettre quoi que ce soit. En attendant, un petit poème sur le pouce !

Edit du 02 mai à 13h55 : La libellule ouvre enfin ses ailes ! Merci ! Et à bientôt …

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mercredi 1 avril 2015

Qu'est-ce qui fait le tour de la Terre ?

Le savez-vous ?

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Qu’est-ce qui fait le tour de la Terre ?

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samedi 28 mars 2015

Madrigal

A l’automne 2011, peu après sa sortie en librairie, j’ai fait entrer “Baltiques”, la poésie de Tranströmer, dans ma maison. Voir le billet ici. Sobriété, subtilité, métaphores. Parfois je reste à la porte ou je sors. Le poète Suèdois n’est pas toujours aisément accessible. Pourtant, je reviens vers lui. Régulièrement.

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Aujourd’hui sa “sombre forêt” m’a retenue …

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mercredi 25 mars 2015

Tout prendre

Début février, je ressortais les billes de clowns des “lutins” de 2010*. Emerveillée - après quelques années-  de replonger dans la fraîcheur de leur talent. Par le choix et le maniement de leurs couleurs, mais plus encore et surtout par l’expression touchante qu’ils parviennent à donner à leurs personnages. D’ailleurs, n’est-ce pas d’abord eux-même qu’ils couchent sur le papier ? Ce petit clown caché, un peu timide et maladroit; tellement émouvant, étonnant, drôle, dans sa  perception intuitive du tragique de la vie.

*Petits élèves de grande section

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“Je ne tente plus d’esquiver quoi que ce soit.

Le tragique, l’échec, la mélancolie, la maladie, la mort sont les inséparables siamois

du bonheur, de la santé, de la jubilation et de la vie. il n’y a pas de choix possible. il faut tout prendre.”

Christiane Singer

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