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Le désastre

, 08:00 - Lien permanent

 

758px-Leonardo_da_vinci,_Natural_disaster.jpg, avr. 2025

"Désastre naturel"

Léonardo de Vinci (1452–1519) - Entre 1517 et 1518 - Librairie Royale du Château de Windsor

 

Le désastre

 

Le désastre comme une spirale

Insidieusement s’enroule autour

De mes ruisseaux, de mes fontaines

Il lape, enserre, empoisonne

Il envahit tous les espaces

Tous les sombres recoins

 

Il s'infiltre dans mes muscles

Et s'épanouit dans mes nuits

Chaque heure devient un cri

Chaque souffle, une lamentation

Les couleurs s'estompent, se fanent

Et le silence pèse comme une enclume

 

Oser croire qu’au cœur de ce chaos

Une lueur fragile vacille et tremblote

Un espoir qui refuse d’être bâillonné

Une véritable promesse de libération

Telle une vague qui enfle et s’agite

Telle une vérité qui attendait

 

D’éclater, enfin

Pour nous abreuver de

L’eau de son puits

 

C F

Avril 2025

 

Commentaires

1. Le mardi 8 avril 2025, 10:51 par thé ache

les gravures en boucles invitent à s'enrouler sur elles-mêmes, sur soi-même, peut on lire entre les traits ? mais ceux ci ne permettent pas de s'évader ou alors il faut aller ailleurs, les horizons se bouclent et barrent les espaces, les espoirs se tissent dans les mots, quand les matins se figent les lumières s'éteignent ?

2. Le mardi 8 avril 2025, 13:38 par Sedna

un espoir qui refuse d'être bâillonné, voilà, tu as tout dit.. j'aime beaucoup ton poème. Dans les entrelacs de la nuit, verrons nous cette petite lumière qu'il faut suivre au matin?

3. Le mardi 8 avril 2025, 16:12 par broutilleb

très beau texte, j'aime bien le dessin, il semble actuel et pourtant; le texte me parle, je ne gère que difficilement un trop de douleur actuellement

4. Le mardi 8 avril 2025, 21:53 par Mayalila

Ton poème est magnifique, Cathie-Flore... Très émouvant. Et j'admire beaucoup cette gravure que tu nous fais découvrir, qui fait penser aux incendies et inondations dont nous sommes victimes en ce moment.

5. Le jeudi 10 avril 2025, 19:40 par Maria

Parfois, c'est le désastre et il faut faire face. Besoin pourtant de dire le mal ressenti, de ne pas le minimiser. Ton poème est dans une sorte d'équilibre entre la douleur exprimée et l'accueil d'un nouveau regard. J'aime cette justesse.

6. Le vendredi 11 avril 2025, 10:53 par Bridg

Souvent nous avons l’impression de ne voir aucune issue au mal qui nous entoure, à la noirceur dans laquelle nous baignons, à l’obscurité qui nous rend aveugle… pourtant ….

« Si chaque jour
Tombe dans chaque nuit
Il existe un puits
Où la clarté se trouve enclose.

Il faut s'asseoir sur la margelle
Du puits de l'ombre
Pour y pêcher avec patience
La lumière qui s'y perdit. »

(Pablo Neruda)

7. Le vendredi 11 avril 2025, 15:48 par daniel

Après la tempête vient toujours le calme. Tout passe et il ne faut pas perdre espoir. C'est la vie qui me l'a appris!

8. Le vendredi 11 avril 2025, 17:02 par Coline

Le désastre, on voudrait ne jamais avoir affaire à lui. Pourtant... Quand il s'impose, il faut lui faire face. En gardant au coeur l'idée que du meilleur en sortira. Mais cela peut durer un certain temps, alors il est nécessaire de bien s'entourer d'ami(e)s. Courage !

9. Le samedi 12 avril 2025, 16:04 par mimik

La spirale laisse entrevoir une élévation, une sortie possible du cercle vicieux du désastre.

10. Le samedi 12 avril 2025, 17:36 par Sépia

Le désastre , quand il nous saisit, nous rend d'abord ébahis, stupéfaits. Puis il tourne à l'obsession. La patience nous aide à le surmonter, mais la colère ne fait souvent que l'aggraver. Bisous.

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