Le premier arbre

C’était lors de mon premier arbre,

J’avais beau le sentir en moi

Il me surprit par tant de branches,

Il était arbre mille fois.

Moi qui suis tout ce que je forme

Je ne me savais pas feuillu,

Voilà que je donnais de l’ombre

Et j’avais des oiseaux dessus.

JULES SUPERVIELLE (1884-1960)

(L’intégralité du poème à lire sous le lien)

* En arabe, le terme « wadi » désigne une rivière dont le lit reste sec en dehors de la saison des pluies.