
A la première visite de ce jardin*, ces chaises défoncées que parfois nous gardons, dans l’espoir d’un rempaillage futur, m’ont parlé intimement. Du temps qui passe, de ce que nous remettons à plus tard, de la difficulté à jeter un objet/un meuble sur lequel des êtres aimés ont posé leur postérieur et, ainsi, passé des heures à manger, bavarder, lire, écrire, coudre, bricoler, jouer aux cartes ou aux échecs, écouter le vent ou le feu dans la cheminée, rêver … Une chaise, ce n’est pas rien et ce n’est pas banal; pensez donc à Van Gogh immortalisant la sienne avec une pipe et celle de Gauguin avec des livres et une bougie !
En même temps, autre chose a attiré mon esprit. Un panneau portant une citation de Théodore Roosevelt, mort en 1919.



