“Marcher, comme on dit, cela vide la tête. Bien autrement, marcher remplit l’esprit d’une autre consistance. Pas celle des idées ou des doctrines, pas au sens d’une tête bourrée de phrases, de citations, de théories: mais pleine de la présence du monde. C’est cette présence qui dans la marche s’est, par alluvions régulières, déposée dans l’âme tout au long du jour.” (p. 135)

“Marcher une philosophie” Frédéric Gros, Éditions Carnets Nord 2009.