Voici une légende arabe un peu surprenante, voire dérangeante … Mais on comprend vite que c'est un procédé pour amener celui qui lit- ou écoute - à réfléchir. Un conte qui ne laisse pas indifférent !
Contes
Qui peut savoir ?
"Très loin, au plus profond du secret de notre âme,
un cheval caracole …
un cheval, le cheval !"
D.H. Lawrence
Pour ce conte chinois, que je ressors de mes cartons, j'ai choisi un langage simple, avec des phrases courtes. Autant que possible, je voudrais m'approcher d'une façon authentique de dire, de rejoindre celui découvre, qui "entend" les mots aptes à réveiller en lui des images. Car ces images possèdent une force, celle de nous transporter ailleurs. Pour mieux vivre ici !
La plus belle lumière
C’est dans le noir qu’a commencé mon histoire !…
Remarquez, je ne suis pas payée pour vous dire la vérité,
mais plus je mentirai, plus je dirai vrai !
Sables aboyeurs
Foulant les sables de la Baie du Mont St Michel, je n'ai pu m'empêcher de songer à la légende du "Sable qui aboie". Une légende du Pacifique, mais qu'importe !
La Guernouille à Grande Goule
Mémé Alice n’aimait guère les vantards, les tapageurs, les pète-plus-haut-qu’l’trou. En toute (fausse) modestie, elle s’estimait être une fine goule. De celle dont les mots font mouche, au lieu de s’enfler de façon ridicule. Un jour qu’un de ces pète-plus-haut avait passé un moment interminable à lui en faire accroire de toutes les couleurs, elle avait conté, après son départ, t’chelle histoire qu’a pas pris une seule ride. M’est avis !
L'homme qui courait après sa chance
A propos de chemins, voici un autre conte, celui que j'ai certainement le plus raconté depuis vingt ans et quelques brouettes, à des public très divers aussi bien chanceux que malchanceux et vice-versa. Lorsque le conte est suivi d'un débat, il m'est arrivé de demander : "Vous pourriez raconter quelques unes des chances de votre vie ? Ou au moins une ! A une femme qui ne trouvait absolument rien, je dis : "Tu es vivante, tu peux marcher, admirer la nature… Et tu es belle !" Son regard subitement s'est éclairé et elle a lâché cette phrase admirable : "T'as raison, j'n'y avais pas pensé !"
Maintenant, place au conte !
Trop de chemins
À la retraite, on se construit progressivement une nouvelle identité, qui n'est pas sans puiser ses racines dans le vécu précédent. Ces huit mois passés, pour moi, ont été riches et m'ont permis de poser des jalons pour ne pas, comme dirait Alphonse de Lamartine, être "qu'une âme errante qui divaguait çà et là dans la campagne pour user les jours." Rôh ! Personne n'est à l'abri, mais, à l'opposé, l'étendue des désirs et des propositions est parfois telle, qu'il convient de prendre du temps devant tous les panneaux indicateurs. A moins que la réponse ne soit ailleurs, comme invite à y réfléchir un vieux conte chinois.
Légende Argentine
Connaissez-vous le maté ? J'en ai dans le buffet un plein sachet, à côté du coffret à thé; à moins que ce ne soit à côté de la boite à café. Je l'avais acheté l'an dernier, puis mis de côté, et aujourd'hui j'ai envie de raconter … (Poil au nez !)
Et elle conte
Voix du poète, voix du conteur, aujourd’hui je voudrais vous parler d’une “Colporteuse d’histoires”. Après avoir exercé un métier autre, elle a choisi - c’est elle-même qui le dit ainsi - de s’engager dans le lent processus de formation de “conteuse”. Cela se passe à Paris, loin de l’Anjou, aussi je ne suis jamais allée voir/écouter Laurence Allain en spectacle, mais j’apprécie la relation qu’elle tisse régulièrement sur ce blog sous le pseudo de “Contadiralire”. Au fil de ses lectures, de ses rencontres, de sa poésie et de son humeur vagabonde, cette Diseuse d’aventures s’est constitué un répertoire déjà étendu. D’un continent à l’autre …
De bois et d'écorces
- Voilà, je reviens !…
Et vous apporte un conte qui, par son propre chemin, vient de bien plus loin que là d'où je viens.
- Ben tiens !
- C'est un conte estonien, mais n'allez pas croire que là-bas les humains soient plus plus âpres au gain, ou plus superstitieux que sous d'autres cieux. Des humains comme vous et moi, vivant souvent à la lisière des bois. Mais qui suaient abondamment pour gagner une maigre bouchée de pain !
Derniers commentaires