Aux bords des routes, la semaine dernière, beaucoup de champs de blé pas encore coupé, parfois même par endroit couché. La pluie a trop mouillé, le soleil pas assez chauffé, les moissons sont en attente.
Mais pour le passant, le vacancier, quel bonheur de contempler ces étendues blondes ! Elles nous ramènent à la fois à notre enfance,  à la terre qui  prodigue ses richesses, aux cycles des transformations et à nous-même, bien souvent petit grain insignifiant, quelques soient nos richesses intérieures ou extérieures.