À propos des personnes exilés, souvent en raison des vicissitudes de la vie, j'écrivais il y a une dizaine de jours chez Colo dans le billet "Vivre entre deux": "Et comme disait Erri de Luca par le truchement d'un de ses personnages venu d'Argentine :"Le manque, c'est la présence !" (dans Montedidio, ou Le jour d'avant le bonheur)." Recherche faite, il s'agit bien d'un passage de Montedidio, roman qui se déroule à Naples, mais le personnage, don Rafaniello, n'est pas originaire d''Argentine; Yiddish, il a quitté vraisemblablement la Pologne après la guerre. Je l'avais confondu avec Don Gaétano, présent dans "Le jour d'avant le bonheur" et qui lui s'est expatrié d'Argentine. Ces deux romans d'apprentissage d'Erri de Lucas, je vous les recommande chaudement. Une belle écriture, des personnages attachants, beaucoup de finesse et puis l'empreinte de la grande Histoire. Les blessures, les rêves, l'entraide … La vie ! Magnifique(s) !