À Bois-Mignon, sept ou huit vaches
normandes et limousines broutaient paisiblement dans trois pâturages.
Dans le “Pré du cerisier”, au-delà de la Sablière et du mince Glouglou,
dans le “Pré des noyers” dans les fins-fonds de Chaillevie et aussi
parfois dans le “Pré du grand peuplier”, assez proche des habitations.
À
dix-sept heures, lorsqu’elles se trouvaient dans les pâturages les plus
éloignés, il fallait aller les chercher avec la chienne et un bâton. Il
suffisait de choisir son arme légère parmi les trois toujours appuyées
au mur intérieur de l’étable. Quant à Milou, la chienne, judicieusement
surnommée Mi-louve par Tonton, toujours joyeusement elle répondait à
l’appel.
novembre 2012
Le retour des vaches
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Perles d'école
Hier, dimanche 25 novembre, petite fête familiale en l'honneur de ma retraite ! Hou, trop bonne ambiance ! Treize neveux, nièces et enfants ont joué - devant les "vieux"- la classe en effervescence sous la houlette de Madame P. jeune prof fraîchement émoulue. De neuf à trente ans, avec des couettes, une casquette ou une blouse pleine de tags et graffitis, ils y sont tous allés de bon cœur pour lancer des avions ou des boulettes de papier, transformer en chèvre la maîtresse et se chicaner entre-eux à qui mieux-mieux : "- Oh, toi, t'es luune !"* - Non, c'est toi, d'abord !" …
Pour permettre à chacun de participer, durant l'après-midi, j'avais prévu une corbeille emplie à ras bord de "perles d'école". Chacun en piochait trois qu'il pouvait raconter au groupe au moment souhaité. Sympa ! Je vous en livre ici quelques unes :
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Le manteau de Martin
Dans le dernier billet, j'évoquais Martin, dit de Tours. A propos d'un repas où l'archevêque de la ville devait bénir une relique du manteau de notre homme. Le fameux manteau coupé en deux ! Vous connaissez probablement l'histoire, la légende, qui personnellement m'est chère. D'ailleurs, un petit Martin ne s'est-il pas niché dans mon cœur il y a environ vingt-trois ans ?… C'était sa fête le 11 novembre. Une occasion de lui dire que je l'aime.
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Humour et gourmandise s'en allaient ensemble
Une charmante voisine me racontait ces jours-ci que lorsque sa petite-fille de quinze mois vient chez elle, elle adore imiter ce que font les grands. Enfin, pas tout, mais ce qui est rigolo. Les prouts, par exemple, elle n'en manque pas un ! Bien sonores et prolongés, ils sortent tout naturellement de sa bouche, en écho. Tenez, ça me rappelle une petite histoire…
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Hans Piquedoux, suite et fin
Hans le mal aimé, a quitté sa famille juché sur un coq, afin d’aller vivre dans la forêt avec un troupeau de cochons et quelques autres animaux. Ce n’est point un imbécile et ses affaires prospèrent si bien qu’il peut librement s’adonner à sa passion, la cornemuse. Jouer longuement de cet instrument lui façonne un cœur mélancolique et doux. Un cœur qui voudrait bien aimer …
Cette histoire, le conteur l’a racontée plus de cent fois et son chien la connaît mieux que lui ! Pfft, il est obligé de palier aux oublis de son vieux maître !
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Hans Piquedoux
“Imaginez une nuit noire, une nuit glaciale, une nuit comme celle-ci …” Pourquoi en ce dernier jour de vacances scolaires, ne pas, bien au chaud devant la cheminée ou sous un plaid, découvrir ou bien savourer de nouveau ce très beau conte de la série “Monstres et merveilles” inspiré du collectage des frères Grimm.
Peut-être vous souvenez-vous de ce château sinistre où sont assis dans la chaleur de l’âtre un vieil homme et son chien … Le vieillard semble avoir parcouru toute l’Europe dans des temps reculés et il a gardé en mémoire de fabuleuses et bien étranges légendes qu’il raconte à son compagnon. Ce dernier, loin d’être un simple et bon toutou affalé devant le feu, interrompt son maître aussi souvent qu’il le juge nécessaire. Pour notre plus grand plaisir !
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Dévoilez-moi l'espoir
Du samedi 09 au dimanche 24 mars 2013, le quinzième Printemps des poètes aura pour thème : “Les voix du poème”.
Magnifique ! Les premiers poèmes n’étaient-ils pas cris d’amOUr sur lit de feuilles mortes, exclamations devant la chevelure du soleil étalée à l’horizon, doux murmures au creux de l’oreille du nourrisson qui taârde à s’endormir (“Si tu n’dors point jusqu’à d’main “*)
“Dès sa naissance, au début des temps humains, la poésie est une parole levée. Qu’il soit murmure, cri ou chant, le poème garde toujours quelque chose de son oralité native. Il est donc peu ou prou une affaire de voix, la voix intérieure du poète répondant aux voix du monde” Jean-Pierre Siméon sur le site “Le Printemps des Poètes”.
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