Un blogueur m'indiquait hier en réponse à un commentaire : "On a pu voir dans la presse une photo de canards résistant avec peine aux premiers vents de l'ouragan." J'ai souhaité voir les canards ; ils m'ont conduit aux humains, à leur tragédie, à leur solidarité, à leur force, mais aussi à leur fragilité. Difficile de parler d’événements lointains lorsque l'on n'est pas touché personnellement. Mais ne pas en parler serait pire, certainement !
octobre 2012
Ouragan
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Evidence
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François le champi
Si parfois, comme George Sand, il vous arrive d'être gagnés par la tourmente du monde, de la politique, de la finance et de leurs affaires, lassés de la consommation galopante et même des artifices des relations humaines, de l'art, bref de notre époque, voici un petit roman datant de plus d'un siècle et demi qui pourrait vous rafraîchir, vous apporter un souffle d'authenticité, de bonté, en vous faisant plonger en quelques sources toujours vives. François le champi, ce titre vous dit quelque chose ?
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"La misère est violence" *
“Lorsque tu te lèves le matin sans savoir où tu iras, sans rien avoir en main pour nourrir tes enfants, ça c’est violence.
Lorsque tu es obligé de te battre contre l’autre pour défendre le peu que tu possèdes, ça c’est violence.
Lorsque tu es toujours obligé de baisser la tête, de fermer les yeux, de ne pas parler, de faire celui qui ne comprend pas, ça c’est violence.”
* Paroles d’une maman de Haïti, reprise dans ma ville à l’occasion de la Journée mondiale du refus de la misère, ce mercredi 17 octobre.
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La poésie ...
“… la poésie, loin d’être une façon de faire des vers plaisants, de jouer avec les mots, d’exprimer ses souffrances et problèmes psychologiques, nous dit quelque chose d’absolument essentiel quant à notre propre être et à la possibilité de vivre ensemble sur cette terre.”
Fabrice Midal dans “Pourquoi la poésie ?”
chez Pocket.
De cet essentiel aux multiples visages, j’en retiendrai aujourd’hui deux : l’émerveillement et la vigilance.
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La terre est bleue
Pour une bouchée de pain, dans un magasin de dépôt, j’ai pu empocher un Paul Eluard qui n’était en rien corné ou jauni. Un Paul Eluard surréaliste dont la poésie ne s’est pas toujours frayé un chemin dans l’esprit de tout un chacun. L’ouvrage fort heureusement comporte deux parties :
Capitale de la douleur
suivi de L’amour la poésie
Editions Galimard
Dans cette deuxième partie, j’ai retrouvé un poème beau et énigmatique sur lequel j’avais “médité”, il y a un an déjà, à partir du blog de Koka. Vous me connaissez, un peu, j’aime ça, creuser !… La terre, les sentiments, le sens des mots et de ce qui nous entoure, la vie quoi ! J’ai même pris plaisir à les caresser ces mots, ceux du poète, et à les retourner dans tous les sens pour les voir pousser à ma façon. La superbe métaphore des deux premiers vers, évidemment, je l’ai gardée intacte.
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Le visiteur
Au printemps nous avions fait connaissance. Cette semaine, à l’improviste, il est venu chez moi. Peut-être par curiosité ou alors, vaguement inquiet, il cherchait à s’éloigner des chasseurs. Une jolie rencontre faite d’observation et d’écoute …
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Quelques heures de printemps
Un bien joli titre qui laisse présager fraîcheur, poésie et scènes bucoliques. Mais attention, le printemps est mitigé et ce film ne laisse pas indemne ! Deux compagnes de gym m’en avait parlé avec beaucoup d’enthousiasme. Heureusement, elles ne m’en avaient pas trop dit.
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