Tempêtes
Durant ce mois de mars, inspirés par l'actualité, les plus grands des lutins ont imaginé deux aventures de marins aux prises avec la tempête. Un peu délestés de leur maladresse, mais avec toutes leurs idées et leur générosité, voici leurs récits.
"Barques de pêche croisant dans une mer agitée sous un ciel d'orage devant des falaises ou des ruines."
Lavis mixte d'encre et café, attribué à Victor Hugo.
La tempête.
Il y avait un pêcheur qui pêchait plein de poissons sur la mer. Parfois, il allait plus loin pour pêcher d’autres poissons.
Un jour où les nuages étaient jolis, il pêcha un requin, une baleine et plein, plein de petits poissons. Il alla les vendre sur le marché et les gens lui donnèrent plein de pièces d’or. Rentré dans sa maison, il mit les pièces dans sa tirelire.
Un autre jour, comme il était loin sur la mer, la tempête se mit à souffler et la nuit commençait à tomber. Le vent soufflait de plus en plus fort et se transformait en tempête de pluie. Le bateau ne voyait plus rien, sauf un phare qui éclairait un peu malgré la tempête.
Soudain la tempête a soufflé la mer et l'a soulevée. Un autre bateau rentrait, mais comme il y avait encore plus de pluie, il est passé sans voir la barque du pêcheur. Celle-ci s’est renversée et il est tombé dans l’Océan Atlantique. Il a nagé en crawl jusqu’à son village pour prévenir les gens. La tempête avait inondé les maisons, fait s’envoler les toits et déraciné des arbres.
En attendant de tout reconstruire et replanter, le boulanger proposa de se réunir dans sa maison, très solide et très haute. Tous pouvaient manger les petits pains, les croissants et les poissons en chocolat du boulanger.
Fin
"Tempête" Pieter Bruegel
Un marin dans la tempête
Un marin pêchait des poissons sur la mer. Il vit tout d'un coup un gros bateau de pirates s’approcher avec dedans un prisonnier. Trois autres bateaux arrivèrent pour qu'ils se rencontrent. Par ruse, ils délivrèrent le prisonnier qui était un de leurs copains.
Après les cinq pêcheurs se retrouvèrent dans la même maison pour manger les poissons. Dès qu’ils furent rentrés, la tempête arriva. Elle emporta soudain le toit de la maison. Elle tournait si fort que ça faisait s'envoler les poissons qu'ils avaient pêchés.
Un arbre tomba sur le fleuve qui rejoignait la mer. Cela fit un pont pour traverser le fleuve. Tous les gens pouvaient monter sur l'arbre pour aller de l'autre côté.
Le vent souffla tellement fort qu'il emporta tous les arbres et les poissons ailleurs. Quand la tornade arriva dans l'eau, elle s'arrêta enfin parce que l'eau la mouillait.
Les pêcheurs furent très contents et retournèrent aussitôt pêcher d'autres poissons des crevettes et des langoustines, parce qu’ils n’avaient plus rien et qu’ils avaient faim.
Comme ils avaient froid, ils rentrèrent vite. La tornade avait fait tomber les arbres et ils étaient tous morts. Ils appelèrent des travailleurs pour recouvrir les maisons et planter d'autres arbres.
Fin
Commentaires
Dis donc, il ne fait pas bon habiter dans ce coin là, c'est plein de tempetes...bonne journée lily...
En bonne "spécialiste" des récits enfantins...j'ai pris plaisir à y retrouver les astuces des contes célèbres qu'ils écoutent et qui les inspirent! Mais le principal est que tout finisse par des actions positives...et de l'entraide!! Ces lutins ont profité de l'enseignement que tu leur donnes jour après jour...
Ca me fait rêver...
Je ne me lasse pas de leur imagination sans fin...
Je t'embrasse
Et MERCI aux lutins, de cette contribution!
Mauve
l'imagination des lutins est parfois bien proche de la réalité!
P'tit coucou du matin lily, passe une bonne journée...
ce qui compte c'est d'être plus forts que la tempête et c'est ainsi que les lutins voient la vie on dirait...
C'est vrai qu'ils ont une belle imagination....
C'est vrai que les enfants sont pleins d'imagination . J'ai souvent dit qu'ils étaient les vrais créateurs, les vrais artistes!
Et là, je crois qu'ils ont été marqués par l'actualité!
toujours formidable ce que les enfants fond
J'aime beaucoup la première histoire. Je la trouve pleine de poésie et tellement inspirée par la réalité. Chapeau bas à ces petits lutins remplis d'espoir et de solidarité !
Superbe lavis ! Je ne savais pas que le café donnait une si belle nuance. Avec le brou de noix aussi le sépia est très chaud.