Cap Fréhel
Dans la guerre
Jules Chabredoux, vit sur les terres familiales dans les Landes avec Félicité, sa femme, Antoine, leurs fils de deux ans, et Julia, la mère Chabredoux, fière et sèche. Il y a aussi petit Louis, le jeune frère de Jules âgé de dix-sept ans. Nous sommes en août 1914 et Jules doit laisser ceux qu'il aime pour partir faire la guerre dans l'est. Tristement, il quitte également "Prince", un magnifique colley qu'il a patiemment dressé. A partir de là, nous sommes témoins, alternativement, des évènements sur le front et de l'ambiance à la maison où Félicité, suite à une dernière étreinte avec son mari, se trouve enceinte, mais s'occupe vaillamment des vaches et des canards.

Bellini à Venise
J'ai une longue et belle histoire avec cette peinture.

Madone ou Vierge Contarini (1475-1480), Giovanni Bellini (vers 1430 –1516),
Galerie dell' Accademia. Venise.
Photo : Cathie Flore
Un couple étonnant
A huit ans et demi, j'ai commencé à aller à l'école d'un bourg, situé à onze kilomètres de la ferme familiale. Auparavant, je suivais des cours par correspondance avec l'aide de ma grand-mère, car nous habitions à trois kilomètres de l'école de notre village et nous n'avions pas de voiture, juste deux vieux vélos d'adultes et un cyclomoteur. Le maire signait donc une dérogation pour que je sois scolarisée à la maison. Mais, en octobre 65, un autocar de ramassage scolaire pour les collégiens a changé la donne.
Après quelques démarches, j'ai pu emprunter cet autocar qui me conduisait chaque matin devant l'école primaire du bourg, dans le bon créneau horaire. Mais le soir, la petite écolière finissait ses cours trois quarts d'heure avant le passage de l'engin. Un bourrelier qui habitait, avec son épouse, une maison non loin de l'école et sur le trajet du dit autocar, nous a été recommandé par la maîtresse, comme personne de confiance pour m'accueillir durant la petite tranche de temps entre 16h 45 et 17 h30.

Les bourreliers de Courthezon, pour illustrer l'article
Le désastre

"Désastre naturel"
Léonardo de Vinci (1452–1519) - Entre 1517 et 1518 - Librairie Royale du Château de Windsor
Le chat de la Maison d'Adam
Moi, j'aimais bien cette silhouette, autrefois blonde et grise, qui se reconnaissait de loin sous le soleil. Mais certainement assumait-elle mal son âge, la Maison d'Adam...
Envolez-moi

Claude Monet (1840–1926) "Matin sur la Seine, le beau temps"(1897)
(Collection : Maison blanche, Washington)
Silence
Vous parler du silence. Oh, assez peu, pour ne pas tomber dans le paradoxe, mais suffisamment pour l'éclairer à ma façon.

"Nature morte aux oeufs" peinte en 1907,
Claude Monet (1840-1926). Catalogue raisonné de Claude Monet.
Chut !
Suis-je de bonne humeur parce que nous allons vers le printemps, que je fais des activités plaisantes en ce moment ? Toujours est-il que, malgré les difficultés inhérentes au quotidien, je me sens dans la joie. Pas une joie grandiose, mais fine et durable.

Pierre Auguste Cot (1837-1883) "Chut" ou "La baigneuse".
Ou encore "Portrait d'une jeune femme" (1869).
Collection particulière.
La graine de demain
Cela fait 14 ans que la grande poétesse d'origine libano-égyptienne nous a quittés. Hommage.

Photo : Cathie Flore
Corbeau
Maître Corbeau tenait en son bec, non pas un fromage mais plutôt un petit animal mort, genre mulot, mulotin...

Photo : Cathie Flore
L'oiseau
Il arrive ou alors il sort de son mutisme. L'oiseau. Celui que l'on aperçoit ici ou là, sur une branche, dans le ciel, au bord de l'eau, ou en n'importe quel lieu.
Mésange charbonnière de mon jardin
Effet de neige
En 2022, je visitais le musée des Beaux-Arts de Rouen et j'étais séduite par deux toiles enneigées d'Albert Lebourg et notamment celle-ci :

Notre-Dame de Paris, effet de neige (1902). Albert Lebourg (1849-1928 à Rouen).
Photo : Cathie Flore
Pie dans la neige
De la neige pour certains, du froid, du soleil par intermittence et de la pluie en Anjou ! Avec parfois une magnifique lumière comme nous n'en voyons qu'en hiver.

"La pie" (1868 - 1869). Huile sur toile de Claude Monet 1840 -1926. Musée d'Orsay
Les petits rats de l'Opéra selon Degas
Dans la seconde moitié du XIXe siècle, beaucoup de parisiens aisés se rendaient à l'Opéra, pour se divertir, être vus, apprécier la musique et les ballets réjouissants des petits rats.

Edgar Degas (1834-1917) "Les danseuses bleues" (1893) Pastel. Musée Pouchkine (Moscou).
Le génie de Rembrandt
Cette huile sur grande toile de 191,5 × 279 cm était, au XVIIe siècle à Amsterdam, une commande de la guilde des drapiers au maître de la peinture : Rembrandt van Rijn.

"Le syndic d'Amsterdam de la guilde des drapiers" (1662) par Rembrandt van Rijn (1606-1669).
Rijskmuseum, Amsterdam.
Femme en bleu
Chez Johannes Veermer, les scènes de genre en intérieur bénéficient d'éclairages provenant de la gauche de ses tableaux. Ici, pour "La Femme en bleu lisant une lettre", la fenêtre n'est pas visible, aussi le cadrage s'en trouve plus rapproché, l'atmosphère plus intime.

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