De la poésie... Voulez-vous de la poésie?
Du 2 au 15 mars se déroulera le "Printemps des poètes" sur le thème "En rimes, en rires"
Écoutons ce qu'en dit Jean-Pierre Siméon, le directeur artistique:
"Derrière
chacune de nos initiatives, des convictions fermes : la création
poétique contemporaine est riche de son extraordinaire diversité, elle
est aussi le lieu où la langue est maintenue à son plus haut degré
d’intensité et, en cela, elle incarne une objection forte aux
démagogies régnantes. C’est au nom de ces convictions que l’équipe du
Printemps des Poètes travaille jour après jour, à rendre la poésie
disponible à tous."
Régulièrement, nous faisons un débat sur des questions qui font réfléchir, où tout le monde peut s'exprimer, sans être forcément d'accord. C'est assez instructif et Lily peut dire que souvent elle est étonnée de la qualité de réflexion des enfants (4-6 ans). Voici le débat de la semaine : Pourquoi on vient à l’école ?
Superbe ! De la vraie musique du monde, de la Californie à la Russie et à l'Afrique du sud, en passant par l'Italie, Toulouse, le Nouveau Mexique, le Congo, le Brésil, la Louisiane et j'en passe … L'idée est très belle, puisque la chanson "vole" d'un continent à l'autre, faisant se succéder dans les rues, visages, couleurs de peau et générations, avec un même bonheur. Le résultat est on ne peut plus chaleureux. Une once de fraternité en ce temps de crise.
Petit Singe s’est réveillé tôt ce matin et il a des fourmis
dans les pattes. Il voudrait que Jolie maman joue avec lui, mais elle dit qu'il faut
attendre … Comment ! Il est grand et malin, maintenant ! Il
peut s’aventurer seul dans la forêt tropicale, où il y a de nombreuses
rencontres à faire. Bim-ba-la, bim-ba-la … Chacun est surpris, voire dérangé et n’a pas les
mêmes jeux que lui … Ça pourrait très mal finir ! Heureusement Petit Singe est
aussi malin que vif. Et il va découvrir qu’on peut être grand, se faire des
copains - ou non - tout seul, tout en
aimant … sa Jolie maman et ses câlins.
Belle plongée en pleine page dans la forêt tropicale,
peuplée de grenouilles rouges et autres « charmantes » bestioles. La
dernière image est un sommet de tendresse. Pour aider à grandir, dès 4-5 ans.
"Malin comme un singe", de Carole Lexa Schaefer, illustré par Pierre Pratt, édition Gründ.
Et oui, il faudra un peu plus tôt se lever, reprendre le fameux chemin des écoliers, "heureux-contents" après ces deux semaines de détente, vécues à un rythme différent... On va en avoir des choses à raconter, peut-être même à montrer !
Petit, il écoutait Brassens. Son prénom délicieusement suranné,
semble sorti d’un très vieil album photo (en fait il se prénomme Guillaume),
mais il colle bien à sa musique élégante. Aldebert fait des chansons sans
prétention, sortes d’inventaires des joies simples d’aujourd’hui, avec juste ce qu’il faut
d’humour et d’ironie, face au quotidien et à la société. En octobre 2008, il a sorti
« Enfantillages », un album pour toutes les oreilles, auquel ont participé
plusieurs artistes : Renan Luce, Anne
Sylvestre, Steve Waring, Maxime le Forestier, Marcel
Amont, Riké
(de Sinsémilia), les ogres de barback, Amélie les crayons et d’autres encore. Chez Lily, on aime bien Aldebert, depuis qu’on a découvert ses ritournelles fraîches, en attendant le début de la séance, au cinéma.
Conte, raconte ! ... Plus je vous conterai, plus je vous mentirai. Plus
je vous mentirai, plus je vous dirai vrai ! D'ailleurs le conteur n'est
pas payé pour vous dire la vérité. Place au conte !
« L’eau qui court est un bienfait ». De qui donc est cette citation ? Dans mon enfance, j’ai connu la terre, les bois, le ciel, mais point l’eau. Oh, un mince filet appelé le « Glouglou » faisait luire quelques cailloux dans un murmure, mais ce n’était pas vraiment l’eau, l’eau qui court, chante, clapote, fait vivre tout un petit monde.
Crayons à la main, Jean-François Poussard, voilà une
vingtaine d’années, a arpenté les rues et les sentiers de cette petite ville du
sud-ouest, afin de révéler son charme, né de l’eau tranquille, des vieilles
pierres et de ses habitants, maître de chaiou simple paysanne sur la place du marché.
Il est la perle de ma vie,
Le compagnon de mes jours
Qu’ils soient gais ou sombres.
Il chante des mélodies,
Fait pousser des fleurs ou des radis,
Pianote sur plusieurs claviers
Et rit même quand il fait gris.
Parfois j’suis sa p’tite caille
Ou bien sa tendre chérie
Lui, il s’appellera désormais «Chéchet».
Chéchet sourit de ce surnom
Et dit qu’il veut bien ...
A condition que je n’oublie pas
Les vrais bons légumes
Et la bonne soupe pour la famille.
Mille baisers pour Chéchet
Et merci pour son regard
Qui rend le monde plus beau. Lily, la caille.
Antiquités Égyptiennes, Le Louvre. Photo Chéchet (2008)
Vous en ouvrez une, puis une autre, cachée dans le ventre de la première … Enfin, vous en ouvrez encore une et vous mettez la main sur le "trésor", long et gros comme un pouce : la plus petite des matriochkas ! Vous souriez de cette infime trouvaille, des traits naïfs - mais exprimant l'essentiel - de la petiote, puis vous rangez les poupées russes dans un sens, dans l’autre … Vous remettez enfin l'enfançon dans le ventre de sa mère, la mère dans celui de la « baba » et ainsi de suite jusqu’à la bisaïeule. Il y a dans ces gestes un plaisir enfantin
qu’on aime renouveler, à tout âge.
Colombe Lecat-Warda, conteuse d’origine russe, raconte que Zoïa, la plus petite des matriochka, a un secret. Ce matin-là, elle quitte son isba et part seule … De rencontres en rencontres, elle découvrira pourquoi elle n’est pas comme les autres. Mais chut ! Ça c’est son secret !
De tous les billets postés à ce jour, c’est l’ammonite qui a
eu la préférence. La voilà donc en photo cette belle du secondaire, qui
porte le nom du « roi des dieux » égyptien, Amon, parce qu'il était généralement représenté portant des cornes de bélier.
Lily est touchée par vos commentaires ; ils l’encouragent
à continuer, à creuser le sillon qu’elle s’est tracée, à savoir celui de
"l’enfance et de la poésie, au quotidien, à l’école et ailleurs." Elle souhaite
avancer avec exigence, donner de la « consistance à sa soupe », mais
aussi garder une certaine légèreté, une proximité. Bientôt, elle vous emmènera
flâner avec Jean-François Poussard, le dessinateur, dans une petite ville qui était
chère à un ancien président, avec qui il partage une partie de son prénom.
« Max et le rock », c’est l’histoire d’un garçon
qui part avec son chien Malabar pour jouer du rock avec d’autres animaux. Les
enfants adorent qu’on leur présente des musiques de « grands
frères et sœurs ». Quand un garçon, d'à peine 6 ans, a fait ce dessin, après l’écoute
du CD audio de chez Gallimard, Lily n’en revenait pas. Quelle vie dans son
personnage !
« Le Rock – Max et le rock » de Laurent
Corvaisier, édition Gallimard, 2001.
Au printemps dernier, l'artiste angevine Lulu Balladart est venue dans la classe faire du modelage avec les enfants.
Elle nous a expliqué
que dans des pays, des gens fabriquent des pots qui sont vendus pas cher. Nous,
on les achète alors qu’on a de la terre et des potiers chez nous. Si on
achetait nos pots ici, ça éviterait de les
faire voyager en avion, car ils polluent l’air et font gaspiller
beaucoup d’essence. Ça vaut la peine de penser parfois au
développement durable.
C'est un site de jeux extrêmement bien faits. Ils sont classés par rubriques : à partir de 4 ans, à partir de 7 ans et sans limite d'âge. Des jeux d'observation, de lettres, de logique, de stratégie, d'orientation, autour du nombre, etc.
De quoi bien occuper des moments de vacances où l'on ne sait pas quoi faire...
Ce lutin me rappelle les enfants qui récemment racontaient l'histoire de Blanche-Neige - La maîtresse raconte un jour, les enfants racontent à leur tour, le lendemain - Comme un garçon parlait de lutins au lieu de nains, Lily a expliqué que les nains sont des personnes de petite taille, alors que les lutins sont minuscules et n'existent que dans les contes et les légendes. Le garçon a recommencé, trois fois de suite, en disant "les lutins". "Ah! mais vous êtes têtus de la caboche!" s'est exclamée Lily et tous les enfants ont ri de bon coeur.
Fin janvier, les employés des espaces verts sont venus à l’école planter des arbres. Au beau milieu de l’espace, trône un sapin. Puis on peut voir un mûrier de Chine, un albizia, un platane, un arbre de fer (c’est son nom, inscrit dans le journal !) et un arbre aux pochettes. Ce sont de bien jolis noms et on espère qu’ils nous apporteront ombre et fraîcheur durant les chaleurs et air pur et plaisir de la vue, tout au long de l’année.
L'arbre "aux pochettes" m'a intriguée, alors je me suis un peu renseignée. Il est originaire de Chine et il paraît qu'il est encore rare dans les jardins. Intéressant! Il porte aussi les jolis noms d'arbre "aux mouchoirs" ou encore "aux fantômes" à cause de bractées* qui évoquent de nombreux mouchoirs blancs, mis à sécher le long de ses branches. Tiens, qui a perdu le sien?
Ce qui est pratique, c'est que ainsi plus personne n'aura la goutte au nez ! Et pour les fantômes, il y en a qui seront ravis …
*bractée: petite feuille, généralement différente des autres, à la base d'un pédoncule floral, dit le dictionnaire "Larousse".
Jean-François Poussard a une personnalité forte pour dire ce qu'il pense et pour exprimer son amour des régions où il a vécu (région parisienne, lyonnaise et surtout charentaise).
Il est d'abord dessinateur, peintre, photographe ... Et ces dernières années il s'est penché sur les récits cocasses, poétiques,mythiques, parfois loufoques, mais toujours plein de sens, que se transmettaient les anciens pour s'aider à vivre mieux, les uns avec les autres.
Aujourd'hui, beaucoup redécouvrent avec plaisir et intérêt ces saveurs oubliées. Jean-François les entremêle dans des "causeries" où l'humour rivalise avec la profondeur de ses propos.
Cette "soupe au caillou", mettant en scène un soldat qui n'a plus rien -sauf un caillou- mais est malin et une femme enfermée dans l'idée qu'elle n'est pas riche, donc qu'elle ne peut rien partager, est un miroir plaisant de nos relations humaines. Au bout du compte, le partage a bien lieu et c'est là l'essentiel.
Aujourd'hui, il me faut donc placer le "caillou" dans la marmite du blog, le caillou qui va attirer tous les autres ingrédients, les nourritures bonnes "à manger".
C’est au sein des “Conteurs Bleus” il y a une quinzaine d’années ou plus, que Blandine nous a conté
“La soupe au caillou”. Elle la tenait du conteur Michel Hindenoch. Aujourd’hui, la voilà à ma façon, mais fidèle à la version qui m’a émue la première fois.
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