Je suis vivant
Mes yeux se lèvent vers le ciel si haut
Où vole une libellule rouge
Sôseki
Vous pouvez désormais, en cliquant, me retrouver là-bas :
"La libellule sur le toit"
À bientôt !
Je suis vivant
Mes yeux se lèvent vers le ciel si haut
Où vole une libellule rouge
Sôseki
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"La libellule sur le toit"
À bientôt !
Voilà ! Ma petite Gaïa a fait sa première rentrée. Lutine elle aussi désormais. Joie de la voir avancer sur le chemin de la vie, heureuse et décidée, curieuse de tout et pas bavarde pour deux sous !!!
Quant à moi, je vous envoie des poignées d'étoiles pour une dernière soupe. Rôh !… Avec un gros z'ognon et une pointe d'émotion. Merci pour cette aventure partagée depuis des années ! Pour le frais, pour le chaud et tout ce qui nous fait vivre et cheminer, là où nous sommes.
Mais attendez… Je ne pars pas vraiment ! Je me sens juste un besoin de changement, d'espace plus large, avec une tonalité peut-être différente. À voir !
Ceux qui le souhaitent pourront découvrir
dans quelques jours, mon nouveau gîte.
D'ici là, comme le souffle le lutin, portez-vous bien !
En cette fin août, profitant de quelques rares rayons de soleil, nous déambulons dans un parc - où l'on peut voir des "jardins d'expression".
Tout amoureux du Japon qu'il est, Florent Maussion (résidant du Haut-Anjou), dont je présentais "L'archer" dans le précédent billet, aime aussi passer du temps sur l'île d'Oléron. Une île qui m'évoque fort mon enfance et adolescence, lorsque j'allais visiter mon oncle et ma tante à St Trojan.
“La recherche de soi est un long chemin”. Peut-être, un jour, vous parlerais-je de Charles Juliet, auteur de “Lambeaux”, de nombreux journaux intimes et de recueils de poèmes dont “L’opulence de la nuit”.
La notion de vie partagée avec des personnes ayant une déficience mentale fait tout doucement son chemin en France et dans le monde depuis cinquante ans. Pourtant que de méconnaissance encore de la richesse que ce partage peut apporter à chacun ! Beaucoup pensent, en effet, que les handicapés ont, certes, besoin d'aide, de protection et de respect, mais qu'ils n'offrent, en échange, rien à la société, à ceux qui les côtoient quotidiennement ou occasionnellement. Pire, qu'ils sont un poids énorme et une tache sombre dans le paysage !
Le matin, elle m'avait téléphoné pour vérifier que je pensais bien à notre rendez-vous. Sûr que j'y pensais depuis plusieurs jours ; je m'en faisais d'ailleurs une joie !
Dans la vie, y'a parfois des accrocs et aussi des surprises. Que je vous raconte …
Une femme de mon âge, victime d'une crise cardiaque, s'est retrouvée du jour au lendemain sur un lit d'hôpital.
Se sentant proche de la mort, elle s'est remémorée les grandes étapes de sa vie, les êtres aimés, et a tenté de se recueillir intérieurement.
- Mon Dieu, mon heure est-elle déjà arrivée ? a-t-elle questionné faiblement.
Au moment où les médias, la publicité, tentent de nous allécher avec des voyages inoubliables, des voitures hyper confortables et des trucs-bidules-machins derniers cris au prix exorbitant, j'aime redécouvrir d'autres voix. De celles qu'on entend plus rarement, ou de celles que l'on admire un instant et que, accaparés par le tumulte des jours, l'on oublie.
Un dimanche à la mi-mai, je visitais une exposition temporaire dans laquelle le visiteur pouvait voir une photo géante des carrières de Crazannes. Une photo à la Koh lanta, comme dit ma fille, où le végétal envahit généreusement le minéral et où des trouées de lumière caressent la pierre tout en délaissant des zones vouées à l'humidité, aux mousses et autres envahisseurs sombres comme la suie.
Voici une légende arabe un peu surprenante, voire dérangeante … Mais on comprend vite que c'est un procédé pour amener celui qui lit- ou écoute - à réfléchir. Un conte qui ne laisse pas indifférent !
À propos des personnes exilés, souvent en raison des vicissitudes de la vie, j'écrivais il y a une dizaine de jours chez Colo dans le billet "Vivre entre deux": "Et comme disait Erri de Luca par le truchement d'un de ses personnages venu d'Argentine :"Le manque, c'est la présence !" (dans Montedidio, ou Le jour d'avant le bonheur)." Recherche faite, il s'agit bien d'un passage de Montedidio, roman qui se déroule à Naples, mais le personnage, don Rafaniello, n'est pas originaire d''Argentine; Yiddish, il a quitté vraisemblablement la Pologne après la guerre. Je l'avais confondu avec Don Gaétano, présent dans "Le jour d'avant le bonheur" et qui lui s'est expatrié d'Argentine. Ces deux romans d'apprentissage d'Erri de Lucas, je vous les recommande chaudement. Une belle écriture, des personnages attachants, beaucoup de finesse et puis l'empreinte de la grande Histoire. Les blessures, les rêves, l'entraide … La vie ! Magnifique(s) !
Il y a un mois je vous écrivais que je déposerai quelques fragments composés chez Veronica du Jardin d'Aime Haut. Au début 2013, avec son mélange de gravité et de légèreté, de gourmandise et de facétie, elle nous demandait : " Que vous a appris la vie ?" Vaste question ... Je m'étais prêtée au jeu de dérouler le fil d'une réponse. Peut-être ce fil rejoindra-t-il d'autres brins cachés dans vos poches, vos tiroirs ... En tout cas, le suivre "un bout" m'a conduite à une fontaine, il n'y a pas de hasard !
"Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine" chantait Du Bellay au XVIe. Cinq siècles plus tard, la poésie, la vie, ça grince dur au pays des ardoises !
Je m’y attendais le moins du monde, elle est apparue au bord de la route, à vrai dire la rue près de chez moi.
Le titre m’est personnel, mais je voulais présenter un livre, un petit traité, qui mériterait amplement d’être remboursé par la sécurité sociale, même pour les personnes en bonne santé. Lu l’été dernier, j’en ai offert un exemplaire à une amie qui l’ayant lu et apprécié à son tour s’est empressée de le prêter à Machin qui en abondamment parlé à Bidule, qui se promet de l’acquérir à son tour, etc.
La vie elle va, pousse, galope, vole, toujours loin devant. "On ne guérit ni la chenille, ni la plante … "*
Lorsque nous évoquons la pâquerette, il semble bien que ce soit la plus modeste des fleurs, celle qui ne serait appréciée que des petites mains qui tirent sur sa tige avec une joie possessive - cependant vite transformée en don. Dans nos conversations cette marguerite, envahissant les pelouses et les prairies, est le symbole même de tout ce qui se trouve peu élevé, courant, donc pas digne d'intérêt ...
Sans les avoir comptés, je peux dire que j'ai au moins une centaine d'ébauches d'articles en réserve (!) Ce qui pose problème n'est pas tant d'avoir des centres d'intérêts, des idées, de la poésie, de l'humour ou des émotions à partager, mais de s'arrêter, faire silence, mettre en forme, simplifier, alléger …
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