Une petite missive trouvée presque par hasard sur un blog. En la parcourant, un vœux m'a sauté à pieds joints dans le cœur. Relisant alors tous les autres, j'ai pensé que j'aurais bien aimé l'avoir écrit moi-même cette bafouille au Vieux. L'auteur a eu la délicatesse de me laisser la publier en espérant avoir une infime petite chance supplémentaire que nos souhaits se réalisent…
Puiser des forces avec elle
Le 30 novembre 1943, une jeune juive Néerlandaise - Etty Hillesum - mourait à Auschwitz avant même d'atteindre la trentaine. Durant deux années auparavant, à Amsterdam, elle rédigea un journal. Une période intense pour cette jeune intellectuelle, tant au niveau de son développement personnel, de sa joie intime face au mystère de la vie, que de sa foi profonde et bien concrète.
La cigale et son talent
En octobre dernier, j’entendais un chroniqueur radio nous parler d’économie et d’air du temps, tout en filant une fable de La Fontaine. L’exercice pertinent et des plus agréables m’a plu. Énormément. Au point que d’une étagère j’ai fait descendre mon recueil qui soupirait d’ennui depuis toutes ces années où je l’avais mis au rencart. Enfin, disons que La Fontaine et moi sommes de vieux amis qui, depuis la fac, tous les ans environ, nous téléphonons pour nous dire :”Il faudrait vraiment qu’on prenne le temps de se voir et d’échanger plus souvent !” Hum …
Fous rires et compagnie
Le mercredi, pour moi, c'est souvent rencontre-partage avec des adultes qui aiment se retrouver dans un lieu respectueux, chaleureux, où ils peuvent libérer la créativité et découvrir de nouveaux univers. Dernièrement, nous sommes allés à neuf visiter l'atelier d'une sculpteure angevine : Mauricette Toussaint. Celle qui a donné naissance au beau "Fou rire" que l'on peut admirer dans un bassin de Terra Botanica.
Le retour des vaches
À Bois-Mignon, sept ou huit vaches
normandes et limousines broutaient paisiblement dans trois pâturages.
Dans le “Pré du cerisier”, au-delà de la Sablière et du mince Glouglou,
dans le “Pré des noyers” dans les fins-fonds de Chaillevie et aussi
parfois dans le “Pré du grand peuplier”, assez proche des habitations.
À
dix-sept heures, lorsqu’elles se trouvaient dans les pâturages les plus
éloignés, il fallait aller les chercher avec la chienne et un bâton. Il
suffisait de choisir son arme légère parmi les trois toujours appuyées
au mur intérieur de l’étable. Quant à Milou, la chienne, judicieusement
surnommée Mi-louve par Tonton, toujours joyeusement elle répondait à
l’appel.
Perles d'école
Hier, dimanche 25 novembre, petite fête familiale en l'honneur de ma retraite ! Hou, trop bonne ambiance ! Treize neveux, nièces et enfants ont joué - devant les "vieux"- la classe en effervescence sous la houlette de Madame P. jeune prof fraîchement émoulue. De neuf à trente ans, avec des couettes, une casquette ou une blouse pleine de tags et graffitis, ils y sont tous allés de bon cœur pour lancer des avions ou des boulettes de papier, transformer en chèvre la maîtresse et se chicaner entre-eux à qui mieux-mieux : "- Oh, toi, t'es luune !"* - Non, c'est toi, d'abord !" …
Pour permettre à chacun de participer, durant l'après-midi, j'avais prévu une corbeille emplie à ras bord de "perles d'école". Chacun en piochait trois qu'il pouvait raconter au groupe au moment souhaité. Sympa ! Je vous en livre ici quelques unes :
Le manteau de Martin
Dans le dernier billet, j'évoquais Martin, dit de Tours. A propos d'un repas où l'archevêque de la ville devait bénir une relique du manteau de notre homme. Le fameux manteau coupé en deux ! Vous connaissez probablement l'histoire, la légende, qui personnellement m'est chère. D'ailleurs, un petit Martin ne s'est-il pas niché dans mon cœur il y a environ vingt-trois ans ?… C'était sa fête le 11 novembre. Une occasion de lui dire que je l'aime.
Humour et gourmandise s'en allaient ensemble
Une charmante voisine me racontait ces jours-ci que lorsque sa petite-fille de quinze mois vient chez elle, elle adore imiter ce que font les grands. Enfin, pas tout, mais ce qui est rigolo. Les prouts, par exemple, elle n'en manque pas un ! Bien sonores et prolongés, ils sortent tout naturellement de sa bouche, en écho. Tenez, ça me rappelle une petite histoire…
Hans Piquedoux, suite et fin
Hans le mal aimé, a quitté sa famille juché sur un coq, afin d’aller vivre dans la forêt avec un troupeau de cochons et quelques autres animaux. Ce n’est point un imbécile et ses affaires prospèrent si bien qu’il peut librement s’adonner à sa passion, la cornemuse. Jouer longuement de cet instrument lui façonne un cœur mélancolique et doux. Un cœur qui voudrait bien aimer …
Cette histoire, le conteur l’a racontée plus de cent fois et son chien la connaît mieux que lui ! Pfft, il est obligé de palier aux oublis de son vieux maître !
Hans Piquedoux
“Imaginez une nuit noire, une nuit glaciale, une nuit comme celle-ci …” Pourquoi en ce dernier jour de vacances scolaires, ne pas, bien au chaud devant la cheminée ou sous un plaid, découvrir ou bien savourer de nouveau ce très beau conte de la série “Monstres et merveilles” inspiré du collectage des frères Grimm.
Peut-être vous souvenez-vous de ce château sinistre où sont assis dans la chaleur de l’âtre un vieil homme et son chien … Le vieillard semble avoir parcouru toute l’Europe dans des temps reculés et il a gardé en mémoire de fabuleuses et bien étranges légendes qu’il raconte à son compagnon. Ce dernier, loin d’être un simple et bon toutou affalé devant le feu, interrompt son maître aussi souvent qu’il le juge nécessaire. Pour notre plus grand plaisir !
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