
"Le vase de tulipes",1890-92, Paul Cézanne (1839–1906)
Norton Simon Museum, Pasadena, Californie.
Aller au menu | Aller à la recherche
"Le vase de tulipes",1890-92, Paul Cézanne (1839–1906)
Norton Simon Museum, Pasadena, Californie.
Depuis bientôt huit mois, je tiens ce blog avec la publication d'un billet deux fois par semaine. Besoin de m'arrêter sur ce chemin pour une sorte de mini-bilan.
"Dans les blés" (1875), Berthe Morisot (1841-1895), Musée d'Orsay
Dans le jardin, à la grâce d'un rayon de lumière, des mains ont soulevé la pierre...
Lorsque l'on s'avance dans ce jardin, on aperçoit - sur la droite - la Vénus de Mathurin Moreau (1822-1912).
En sortant de la gare de Southampton (R-U) par la porte de Nelson, se dresse devant nous la "Frobisher*-house", un immeuble hébergeant divers bureaux. J'admire la haute fresque murale recouvrant le pignon sur 1 005 m2. Un buste féminin y a la tête recouverte de fleurs opulentes et colorées. En bas, à droite, est inscrit le titre de l'oeuvre :"BULB" qui se traduit par "L'ampoule".
Le tambourinage du pic-épeiche, vous l'avez tous entendu au moins une fois (et même certainement beaucoup plus) en vous promenant en forêt, ou simplement dans la campagne. Vous croyez que le bel oiseau tape sur un tronc pour en faire sortir les petits animaux logés sous l'écorce ou carrément dans le bois, ceci afin de s'en nourrir ? Niet ! Le tambourinage très puissant que l'on entend de loin dès la fin février, ou le début mars, est une façon de marquer son territoire et d'appeler la femelle pour une période prénuptiale. Afin de se nourrir d'insectes, le pic martèle un tronc ou une branche de façon plus irrégulière et moins tapageuse. De plus, on peut l'entendre toute l'année.
Pic-épeiche mâle sur une branche de noisetier, à ma fenêtre
J'ai rencontré récemment un poète, au bord de l'eau. Il était assis et méditait. Parfois, il écrivait quelques lignes, mais on sentait que le plus important de son temps se passait dans l'observation du monde aquatique et de son atmosphère. Tard, chaussé de grandes bottes, il est sorti de son îlot et, à ma demande, m'a chuchoté son prénom : Brunetto.
Dans mon enfance, une vieille demoiselle venait souvent visiter mes grands-parents, avec qui elle vivait une forme d'amitié.
"Aujourd'hui, dans la nuit du monde et dans l'espérance, ...
Maître Corbeau tenait en son bec, non pas un fromage mais plutôt un petit animal mort, genre mulot, mulotin...
Marchant sur les sentiers du bois de Pignerolle,
Soudain, sur ma droite, dans les taillis, les fourrés
J'aperçus un doux et jeune chevreuil à l’œil fixe.
Avec plaisir, j'ai lu ce livre du philosophe et écrivain, bien connu désormais, Fabrice Midal (édité chez Flammarion/Versilio). Il est composé de 28 chapitres courts (environ six pages) entrecoupés par des citations pleine page de poètes, d'écrivains, de philosophes... et même de chanteurs, comme Léonard Cohen, ce qui m'a permis de faire deux ou trois pauses pendant lesquelles je me consacrais à la lecture d'un roman et d'un essai, puis de terminer sans avoir la sensation d'une indigestion liée à trop d'introspection.
Le 06 février 1918 mourrait Gustav Klimt, peintre autrichien connu surtout pour ses portraits de femmes, debout dans des décors géométriques colorés, enrichis d'or. Mais l'artiste a également réalisé des toiles carrées de paysages aux douces harmonies, comme ici en Italie.
Gustav Klimt (1862-1918), Église à Cassone avec des cyprès, 1913, collection privée.
Après Andrée Chedid et son appel à l'audace à répondre au baiser de la terre, à vivre d'espoir, voici l'énergie d'un autre poète d'aujourd'hui nous invitant avec ardeur à chérir l'impossible. Malgré nos raisonnements étroits et tous les vents contraires.
C'est l'hiver, la saison du repos dans la nature et pourtant... elle travaille ! Pour nous, humains, ce n'est pas le moment de baisser les bras, de sombrer, de déprimer. Nous pouvons nous imprégner de cet extrait de poème d'Andrée Chedid - décédée le 03 février 2011- accompagnant des photos de ciel, de terre et d'eau.
Conte, raconte !… Plus je vous conterai, plus je vous mentirai. Plus je vous mentirai, plus je vous dirai vrai ! Vous savez bien que le conteur n’est pas payé pour vous dire la vérité… Place au conte !
Ma mère a mis au monde sept beaux enfants, trois garçons et quatre filles. Notre frère Louison a quitté momentanément la maison et cherche d’autres horizons. Pour fêter la nouvelle année avec mes deux autres frères et mes trois sœurs, nous avons décidé d’aller à la chasse aux canards.
Jolie rose de janvier
Tandis qu'au jardin tu
T'exhibes comme si c'était
L'été ou l'automne
Le froid vient nous saisir
Tel un homme affamé
« billets précédents - page 4 de 7 - billets suivants »